- Paul André Drouet -

 

Présentation .

 

Paul-André Drouet a connu mon Père Louis Salmon en captivité, d'après les dires de la famille.
Ils se sont revu après la guerre et ont épousé les deux soeurs
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Paul-André avec Germaine ; Louis avec Jeanne.

Ils ont dû travailler ensemble un moment puis mes parents sont partis sur la côte d'azur pour la santé de mon Père.

 

 

Paul-André Drouet est né à Paris le 20 mai 1890. Son père : Emile Drouet avait épousé Marie Louise Cordier, fille, du sculpteur Charles Cordier ( 1827 - 1905 ) mondialement connu. Son grand père Louis Joseph Drouet avait épousé Justine Langlois fille de Marc Antoine Langlois, marbrier, rue de la Folie Méricourt à Paris, qui fournissait du marbre à Charles Cordier. Il a travaillé pour l'Opéra Garnier dont il a fait les marches. Suzanne Drouet soeur de Paul-André, était une artiste peintre connue, également professeur de dessin. Suzanne a séjourné au Maroc où elle à peint plusieurs toiles. Ma mère, qui faisait également de la peinture, lui rendait visite quand nous venions à Paris.

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Le 3 octobre 1908, à 18 ans il devance l'appel et s'engage pour 3 ans. Il est alors incorporé comme 2e classe au 82e RI le 8 octobre 1908. Il passe successivement : 1er classe puis caporal et sergent le 1er août 1910.
- Le 25 septembre 1910, il est mis en disponibilité et rentre à Paris. Il est alors affecté au 82e Régiment d'infanterie de Montargis où il effectue une période de 23 jours en Août et septembre 1912.

Les liens suivant vous renvoient à son carnet de route, qui m'a été remis par sa petite fille. Il couvre la période du 1 er août 1914 au 21 août 1915. Il relate les combats aux quels il a participé, en Argonne, avec le 82ème RI, dans les mêmes secteurs que mon père, puis en Alsace avec le 152ème RI, après sa nomination au grade de sous-lieutenant, dans une région où je suis passé avec le Corps Franc Pommiès fin 1944. Part la suite, il rejoindra l'aviation et finira la guerre comme Lieutenant.
Chevalier de la légion d'honneur et croix de guerre avec citation à l'ordre de la division.
La famille n'a pas retrouver de détails sur la période de captivité tout ce que l'on sait nous est parvenu par transmission orale.

Ce carnet de route semble avoir été écrit pendant les périodes de convalescence qui ont suivi des blessures, mais malheureusement a été abandonné après la deuxième. C'est le récit des deux premiers actes de sa période de guerre. Si une suite a été écrite, elle a été égarée.

 

Août 1914

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©Yves SALMON mars 2001
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